Michel et moi avions envisagé d’aller voir l’éclipse dans la région de Novossibirsk en Sibérie, nous ne l’avons pas fait, et nous avons eu raison, le météo a été conforme aux prévisions de Jay Anderson (http://www.eclipser.ca), des nuages l’après-midi, des conditions analogues à celles de Reims le 11 août 1999. Nous avons alors fait un petit voyage au Danemark dans le Jütland prés d’Alborg pour la voir partiellement à 35 % dans un ciel sans nuage.

Deux équipes d’ASTRAP sont allées sur la bande de totalité, une composée de Christophe Garnier et Michel Paillard en Turquie, l’autre de Marc Cheminade et Jean Dervieux au Niger.

Le 3 octobre 2005 une éclipse annuaire traversa l’Espagne. Nous partîmes en voiture dans la région d’Alcoy en Espagne, sur la ligne de totalité. Nous pûmes l’observer sur un site en hauteur au milieu des orangers avec un ciel sans nuage. La difficulté consiste surtout à trouver le bon endroit, si pour une éclipse totale la bande de totalité varie de 100 à 200 km, pour une annulaire elle n’est que de quelques kilométres voire quelques centaines de métres si l’on veut une photo avec une Lune parfaitement centré sur le Soleil. Ce type d’éclipse est beaucoup moins interessant qu’une totale, elle ne vaut la peine d’être observée que si…

Cette année là, le libraire Burillier proposa un voyage sous forme de raid de 3 jours en Zambie pour un coût relativement modique 800 € environ. La destination était idéale. L’observation fut absolument parfaite: un site de type savane en altitude (1900 m) sans le moindre nuage, un soleil très haut dans le ciel, au plus fort de son activité et une atmosphère d’une limpidité inimaginable dans l’hémisphère boréale. Nous avons pu observer une couronne particulièrement étendue et de belles protubérances pendant plus de 4 minutes. La plus belle eclipse que nous ayons vu jusqu’à présent. Croyez moi un voyage de 3 semaines dans les plus beaux sites du monde…

Pour cette éclipse qui traversait la France, Astrap organisa un voyage en bus de Clermont-Ferrand à Beine-Nauroy prés de Reims. Arrivée sur les lieux la veille, il pleuvait à verse. Le lendemain jour de l’éclipse le ciel était toujours couvert. Un an auparavant nous avions pris contact avec le club local d’astronomie pour nous trouver un terrain sur la ligne de centralité. Ils nous avaient bien accueilli mais au prix de 30 € par personne (business is business). Nous avons finit par trouver un terrain dégagé et gratuit sans l’aide d’association à but soi-disant non lucratif. L’observation de la première phase partielle fut très …partielle, de temps en temps entre…